Ton numéro 59 sur le Rat d’Or m’a rendu grand service. En effet, en soulevant un tas d’herbes sèches et de fanes de tomates dans ma serre, j’ai découvert ce petit animal qui a disparu dans un trou et que je n’ai pas revu. Sa description correspond en tous points à celle donnée dans ton numéro spécial, il n’y a pas à s’y tromper (couleur du pelage, yeux bien noirs, petites oreilles et queue touffue) et grande fut ma surprise car c’est la première fois dans ma vie déjà longue que je vois un Rat d’or. Malgré des tas de noix disposés çà et là à l’intérieur de la serre et en dehors, il n’est pas réapparu. Ce qui est étonnant, c'est qu’il se soit trouvé là, dans mon jardin situé en plein centre de la ville, avec des maisons en bordure, et entouré de plusieurs rues très fréquentées. Comment a-t-il pu arriver là ? Il faut néanmoins ajouter que mon jardin est très grand, et qu’on y trouve toutes sortes d’arbres et d’arbustes qui plaisent au Muscardin : un noyer, plusieurs noisetiers, une quarantaine de pommiers et poiriers, une vingtaine de cassis et de groseilliers, des framboisiers en quantité… Un paradis pour le Rat d’or qui porte si bien son nom. M. Guy B. (49) - [mars 1988] |
Cette observation est en effet très surprenante. La Hulotte, en documentant son n° 59, n’avait pas trouvé une seule mention de Rat d’or trouvé en milieu urbain. La meilleure façon de revoir ce Muscardin, s’il est encore présent dans votre jardin, est de lui construire un ou plusieurs nichoirs sur le modèle qui est reproduit en dernière page du n° 59.(extrait ci-dessous) Ces boîtes, placées en différents endroits de votre propriété (à proximité des framboisiers par exemple), ont beaucoup de chances d’attirer l’animal, durant l’été, lors de ses repos diurnes. De discrètes visites en journée vous permettront, peut-être, de l’observer endormi. |