Il y a deux ans, lors d’un voyage en Grèce, je traversais le détroit de Patra, à l’entrée du Golfe de Corinthe. Ce détroit, large de 2 à 3 kilomètres, est sans cesse sillonné par de nombreux bacs qui évitent aux voitures un détour routier. Quelle ne fut pas ma surprise, en flânant sur le pont d’un de ces bateaux, de découvrir un nid d’hirondelles, bien blotti à l’angle d’un coursive. Le nid était bien occupé et les parents venaient régulièrement alimenter les petits. Des hirondelles sans domicile fixe… !!! Comment reconnaissaient-elles « leur » bac, parmi tant d’autres, tous semblables ?... Comment le suivaient-elles dans ses perpétuels déplacements ?... Je constate que l’adage : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » ne s’applique pas qu’aux humains… André I. (13) |
Cette jolie anecdote est à rapprocher du cas de ces hirondelles canadiennes qui avaient construit leur nid sous le toit d’un wagon, et suivaient le train à travers la campagne, sur son itinéraire quotidien de 3 km (la Hulotte n° 60, p. 23) |