Je vous envoie une photo de ma famille d’hirondelles : Il y a eu deux couvées successives. Huit jeunes hirondelles sont parties : cinq la première fois, trois la seconde. |
Elles nous regardent lire dans notre lit Nous partageons depuis quelques semaines notre chambre à coucher avec 2 hirondelles qui ne sont pas du tout perturbées quand nous nous couchons ; et même chaque soir nous lisons dans notre lit sous leurs regards attentifs. La femelle couve depuis quelques jours. Il y a 14 ans, et 3 années de suite, un couple d’hirondelles avait élu domicile dans cette même chambre (avec 2 nichées par an). Rina B. (55) |
A leur retour d’Afrique, elles venaient aux carreaux pour se faire ouvrir Du temps où mes parents avaient une ferme (c’était en 1929) ils respectaient tellement ces oiseaux qu’ils m’ont raconté plus d’une fois ce qui leur était arrivé avec un couple d’hirondelles locataires. Elles avaient décidé d’établir leur nid contre la poutre à l’intérieur de la cuisine, la fenêtre étant restée ouverte un long moment. Mes parents leur laissèrent finir leur nid, non sans avoir réalisé un petit échafaudage de carton pour maintenir une certaine propreté dans la pièce. Que dire de l’obligation de maintenir une fenêtre ouverte ou d’ouvrir à la demande, ce qu’ils faisaient à l’occasion. Quand la fenêtre était fermée, à l’aller ou au retour, les hirondelles se signalaient aux carreaux ! L’année d’après, elles ont fait de même à leur retour d’Afrique… en se signalant par des coups de bec sur la vitre. Les agriculteurs connaissaient les services qu’elles leur rendaient ! Pierre B. (12) |
« Ouvrez vite la fenêtre, vos hirondelles sont là ! » Je suis une arrière-grand-mère de 80 ans ; j’ai toujours aimé les oiseaux, les hirondelles en particulier. Dans ma jeunesse, nous en avions de nombreux nids à la maison. Nous sommes à la campagne, et actuellement, cela fait la 24ème année qu’un couple s’est installé dans la maison. Au début, dans ma salle à manger (aux poutres près de la cheminée) — cela pendant 12 ans !!! avec toutes les gênes et tout l’entretien que cela implique. Ensuite dans une chambre. Et maintenant sous ma terrasse. Chaque année, un seul couple revient ; ce couple fait 2 couvées par an, et chaque année au printemps j’appréhende de ne plus les voir revenir. Il y a tellement de dangers durant leur migration ! Si vous entendiez ces cris d’allégresse, de joie le jour de leur arrivée, ce qui signifie « enfin nous voici arrivées, nous sommes de retour ». Les enfants de ma rue viennent me dire « Madame, ouvrez vite la fenêtre, vos hirondelles sont là ! ». Mais le carreau est déjà enlevé depuis plusieurs jours… Mme Antoinette Crot (54) |