C’est sur une plage de Tunisie, entre Nabeul et Hammamet qu’à l’automne 1916, après une violente tempête, ma sœur et moi, enfants, avons été très tristes à la vue d’une bande noire, de un mètre de large, qui courait et ondulait tout le long du rivage…
C’étaient des milliers et des milliers d’hirondelles, qui — probablement gênées par un violent vent contraire, s’étaient abîmées, exténuées, dans les flots.
Hubert P. (95) - [ février 1995 ] |
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Dans votre n° 70, il me semble que vous ne parlez pas assez de l’importance de la température pour les Hirondelles en migration. J’ai vécu deux ans an Sahara, à 150 km du dessus d’Edjeleh ; l’hiver, à la nuit tombante, si nous ne fermions pas nos chambres, une nuée d’hirondelles occupait nos locaux. Le matin (parfois il gèle fort) celles qui avait passé la nuit dehors étaient mourantes dans le sable ; si nous les mettions dans le creux de notre main, au bout de quelques minutes elles repartaient, toutes revigorées.
G. P. (52) - [ avril 1994] |
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