J’ai lu avec le plus grand intérêt votre n° 73 sur les toiles d’araignées.
Mais, à la page 6, comment l’araignée passe-t-elle :

De A à B en se laissant tomber ?

Mais de C à D ?
En faisant le tour : C.E.B.D. ?

Merci de votre réponse.

Paul D. (B.)


Merci pour ce nouveau numéro de la Hulotte, qui m’apporte de bonne réponses à mes questions. Mais je reste perplexe quant à la pose des rayons !... L’araignée peut se laisser tomber pour tendre le premier, si la toile est verticale, et suivre le premier rayon pour poser les autres.
Mais si la toile est horizontale, comment fait-elle pour traverser le cadre ?

Marie-L. B. (22)


Dans une toile verticale, l’araignée peut en effet poser le premier rayon, ou plutôt le premier « diamètre » AB, en se laissant tout simplement tomber.
Mais sur une toile horizontale, elle peut habilement se servir du cadre déjà posé : Elle y chemine tout en débobinant son fil derrière elle ; quand elle est parvenue au point d’attache du futur rayon, elle tire sur le fil, le tend au maximum, le colle au cadre, et avale le surplus.
Une fois le premier rayon posé, que la toile soit horizontale ou verticale, la technique est la même : l’araignée se rend au centre, et se sert des rayons existants pour circuler. Par exemple, pour tendre le rayon OC, l’araignée parcourt d’abord OB ; puis BC en laissant courir son fil ; une fois arrivée en C elle tend le fil, le colle, et mange ce qui reste.
Elle travaille donc par « triangles » successifs, se servant d’un rayon déjà posé et d’un segment du cadre pour tendre un nouveau rayon, qui constituera le 3ème côté de ce triangle.

Tout cela, comme il est dit dans le n° 73, en maintenant un équilibre très délicat entre ces différents rayons car la toile ne cesse de se déformer sous le poids du petit marin qui se
balade dans les haubans.